lundi 3 novembre 2008
Après la crise alimentaire, voici la crise financière...
La crise alimentaire suscite une désagréable crainte de voir ou de savoir que des gens vont mourir de faim. La crise financière nous semble plus loin de nous. et pourtant?!
Comment allons nous maintenant obtenir les fonds pour réaliser nos projets? Qui va nous aider? Qui le peut? ces derniers temps les Etats prennent leur temps, du recul...serait ce pour mieux rebondir ensuite ou pour noyer le poisson? Eh bien ils se désengagent, ils fixent des priorités, ou cela nous ménera t-il? On le saura très bientôt...
vendredi 22 août 2008
Bonne chance!!!
En tous cas bonne chance aux agriculteurs de Darou Rahma ainsi que de toute la zone avoisinante pour une saison qui, selon les spécialistes, sera bonne de juillet à septembre 2008.
mercredi 4 juin 2008
Reportage
Bonne lecture!
Source: seneweb http://www.seneweb.com/news/elections2007/article.php?artid=16714
[ V I D E O ] Ibrahima au Sénégal: premier volet de notre enquête sur la faim
Rue89 s’associe à une enquête de Madmundo.tv sur la crise alimentaire et la faim dans le monde. Cette enquête, que je réalise avec les correspondants de madmundo et produite par l’agence Article Z, nous mène aujourd'hui au Sénégal, et bientôt aux sommets de la FAO à Rome et du G8 au Japon, au Burkina Faso, en Thailande, en Inde, en Egypte, en Haïti, à une réunion des ministres européens de l’Agriculture ou à l’Assemblée Générale des Nations unies.
Et aussi auprès de vous puisque vous pourrez participer et dialoguer en texte et en vidéo. Le film documentaire qui en résultera sera diffusé lors de la Journée Mondiale de l’Alimentation sur France 5. Et dans d’autres pays aussi.
Un film pour esquisser des solutions à un état d'urgence singulier
Nul besoin d'aligner des chiffres ou des statistiques pour dire à quel point la crise alimentaire qui frappe la planète en cette année 2008 signifie probablement un état d'urgence singulier qui ne saurait disparaître par la seule aide humanitaire.
Cette catastrophe annoncée-là entraîne maintenant avec elle des remises en questions qui ont à voir tout aussi bien avec la production agricole qu'avec les lois du commerce, avec le pouvoir d'achat qu'avec le système financier international, avec le partage de l'eau qu'avec celui des ressources énergétiques. Et des explications précises sur les effets ici ou là des subventions, des stocks, des spéculations, de l'urbanisation.
Mais arrêtons tout de suite l'énoncé des pistes vers lesquelles pourrait nous mener une enquête sur les causes et les conséquences de ces "émeutes de la faim" qui surgissent à la face du monde depuis quelques semaines.
Car il s'agit aujourd'hui, dans une même urgence, de réaliser un film à même de restituer ce sentiment récent et d'esquisser au fil du récit, explications et solutions…
Mais d’ici là, rendez-vous "régulièrement à l’improviste" comme le disait Le Politicien, un hebdomadaire satirique sénégalais. Une fois par semaine, en tout cas, avec un nouvel épisode.
Aujourd'hui, madmundo.tv rencontre Ibrahima Diop, pour qui l’ouverture unilatérale des marchés a conduit à la situation actuelle.
Alors que les Emeutes de la Faim parcourent la planète et l’Afrique plus particulièrement, ce paysan sénégalais que l’équipe de Madmundo suit depuis 2005, interpelle les politiques internationales. Sous couvert de dialogue Nord-Sud, l’ouverture unilatérale des marchés a, selon lui, conduit à la situation actuelle de crise alimentaire.
Il sait de quoi il parle, lui qui, il y a deux ans, a dû renoncer à élever des poulets dont le prix était forcément supérieur aux poulets congelés et subventionnés d’Europe ou du Brésil.
Ibrahima Diop vit dans les environs de Thiès à 60 km au sud-est de Dakar. Il s’accroche à son destin de paysan et de père de famille. (Voir la vidéo)
lundi 5 mai 2008
Hausse des prix des produits alimentaires: Quelles leçons en tirer?
vendredi 18 avril 2008
Des semences de choix!!!
jeudi 17 avril 2008
Compte-rendu réunion Millennium Solidarity Geneva Group du 15 avril 2008
Tout d'abord, M. Ergas a insisté sur une dynamique top down and bottom up qui doit se rejoindre pour une résonnance plus forte du projet auprès des populations; afin que ces dernières s'impliquent davantage dans leur projet. Mme de Waal nous a fourni énormément d'informations sur les avancées en matière technologique dans les écovillages. De nouvelles ou d'anciennes techniques de construction, de conservation, mais aussi de captation d'eau..toutes évidemment basées sur des énergies renouvelables. Il en résulte qu'un atelier sur les solar cooker systems se tiendra dans la salle de conférence du village prévue à cet effet. Nous pourrons y apprendre aux femmes à fabriquer et à utiliser ces systèmes, leur épargnant ainsi la recherche effrénée du bois pour la cuisine. M. de Cock a insisté sur la gouvernance du projet ainsi que le recueil et la gestion (mise à jour inclus) des données. Nous avions déjà prévu un recensement des personnes travaillant au fur et à mesure sur le projet, du nombre de personnes vivant de l'agriculture à Darou Rahma et/ou des personnes sur lesquelles le projet a un impact. Mais il faudra également produire une newsletter trimestrielle avec si possible un ou deux témoignages d'habitant du village.
D'une manière générale, la réunion a permis d'obtenir un bon nombre d'informations et de contacts qui nous seront tous extrêmement utiles une fois sur le terrain.
vendredi 11 avril 2008
Famine dans le monde: un frein à l'atteinte des Millenium Development Goals...
Eco-Terre
La hausse des prix nourrit la révolte des pays pauvres
Développement. Troubles dans plus de 30 nations. Les institutions tirent la sonnette d’alarme.
C. Lo.
QUOTIDIEN : vendredi 11 avril 2008
Emeutes face à l’envolée du pain en Egypte. Manif monstre contre le prix des tortillas à Mexico. Grève générale au Burkina Faso dénonçant la flambée du mil. Marche d’enfants contre la faim au Yémen. Distribution du riz sous la protection de M-16 aux Philippines. Protestants tombés sous les balles à Haïti (lire ci-dessous)… Dans plus de 30 pays en développement, la foule est poussée dans la rue par «la hausse de 45 % en neuf mois» des denrées alimentaires, selon Jacques Diouf, patron de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. L’inflation «menace les récents gains contre la pauvreté et la malnutrition», selon les ONG. Les Français ou les Américains dépensent 16 % de leur budget pour se nourrir ? Une famille nigériane 73 %, une Vietnamienne 65 %… «Il n’y pas plus de marge pour survivre», note Robert Zoellick, président de la Banque mondiale. Tous les produits de base sont frappés. Le riz, malgré une production en hausse de 1 %, a atteint un prix record depuis dix-neuf ans. Les produits laitiers ont bondi de 80 % en 2007. Les céréales de 42 %.
«Le drame, c’est qu’on a désinvesti sur l’agriculture, et qu’on paye le prix de l’explosion démographique aggravée par les phénomènes de changement climatique», estime Gilles Hirtzel, de la FAO. Autres raisons de l’emballement : la consommation accrue de viande et de produits laitiers dans les pays émergents ; la ruée vers les biocarburants ; le coût sans précédent de l’énergie et du transport (fret), dopé par un pétrole à 112 dollars le baril… Et la spéculation des traders qui voient dans les matières premières ou alimentaires des valeurs refuges. Louis Michel, commissaire européen au Développement, redoute «un tsunami humanitaire». Paris et Londres ont promis, hier, de voler au secours de ce facteur de déstabilisation planétaire. Ces deux mêmes pays ont le plus amputé leur aide au développement en 2007.
jeudi 10 avril 2008
Cohérence des politiques
Nous ne pouvons prétendre vouloir aider à l'autosuffisance alimentaire uniquement en mettant de l'eau à disposition des populations. C'est tout un chemin, toute une vision qu'il faut oser avoir. Il faut oser sortir d'une vision misérabiliste. Celà coute cher: c'est une remise en question et c'est surtout beaucoup beaucoup plus de travail.
Parler de l'actualité de la zone est à ce titre très important, car on ne peut travailler dans une zone sans la connaitre, sans connaitre les failles du système, ni les besoins des populations. Eco-village, est devenu pour moi aujourd'hui un concept. Voilà pourquoi je pourrai le transplanter dans n'importe quel autre village pauvre du monde sans avoir peur de le modeler. La cohérence des politiques est à mon sens, le regard et toute l'attention portée aux questions telles que la santé dans la région, le niveau de pauvreté, l'actualité entière de la région. Il faut savoir suivre toute cette actualité, ne pas juste s'intéresser au cours de la monnaie ou aux unes des journaux.
Depuis maintenant plusieurs années, les sociologues sont rentrées dans les différents organismes des Nations-Unies pour emmener cet aspect de compréhension de l'autre et de son mode de vie, et surtout l'écoute. Ce n'est qu'en faisant appel à des critères bien définis basés sur l'écoute que les projets trouveront une résonnance auprès des populations. Ainsi, il ne s'agit plus de construire un puits, mais d'en faire plus avec les populations et selon les moyens. Il s'agit de présenter plusieurs alternatives, d'être juste dans cette manière de penser. Construire un projet éco-village implique de faire le maximum pour mettre en place toutes les infrastructures nécessaires au lancement d'une activité.
Dans ce projet, il 'sagit bien sur d'avoir de l'eau, mais également des systèmes de conservation, des semences,...toutes les choses nécessaires pour un bon départ. Les populations participeront. Elles travailleront toujours pour le succés du projet car elles n'ont pas le choix. Nous ne devons pas oublier cet avantage que nous avons sur elles, par notre instruction, notre expérience, et c'est pour celà que nous nous devons d'être honnêtes avec elles, et d'être capables de prendre les bonnes décisions pour un développement durable.
Inauguration prochaine du nouveau poste de santé du village
Depuis peu, il y'a également une basse-cour d'environ 15 têtes (dindons, canards, poulets, paon). Le président de l'association internationale de secours à l'enfance déshéritée, notre partenaire sur place, espère à long terme pouvoir faire de l'élevage de volaille. Une vidéo montrant le poste de santé rénové, la basse-cour et l'ensemble du site est disponible sur demande.
Tous ces nouveaux éléments nous encouragent et nous confortent sur l'idée que nous avons toujours eu de ces populations qui se sont toujours battus pour améliorer leurs conditions de vie. Ces avancées sont très significatives, quand on connait le milieu, les conditions de vie et les maigres moyens financiers dont disposent l'AISED, le comité de pilotage et les populations de Darou Rahma. A noter que Darou Rahma n'est rien sans les villages qui l'entourent. Par populations de Darou Rahma, nous entendons tous les villages autour de ce dernier et qui bénéficient de toutes les retombées économiques et de tous les aménagements sur le site.
Le projet éco-village intéresse aujourd'hui de plus en plus de personnalités, désireuses d'accompagner ce processus de développement.
jeudi 27 mars 2008
Un projet pour réponse à des besoins vitaux
mercredi 26 mars 2008
Nouveaux éléments techniques
dimanche 2 mars 2008
Début de l'attente
lundi 7 janvier 2008
Préoccupations du projet
D'un point de vue économique, en changeant les denrées cultivées, en éduquant à la gestion de l'eau et des énergies propres, on redonne vie à toute une zone. L'objectif est aussi de stabiliser la population et de lutter contre l'exode rural et l'immigration clandestine.
dimanche 6 janvier 2008
Compte-rendu visite Darou Rahma
Pour en venir à ce qui nous intéresse, Darou Rahma est situé à une vingtaine de kilométres de la ville de Louga et à 57 kilomètres de Saint-Louis. C'est le seul village aux alentours disposant d'un centre de santé. Centre, qui a dû être fermé et qui est actuellement en cours de rénovation pour agrandissement. A première vue, l'endroit ressemble à un terrain vague. En réalité c'est le point de repère pour toutes les populations alentours, espoir pour un développement endogène. Les installations jusque-là réalisées proviennent de gens du pays organisé autour d'un donateur local. Ainsi, il y'a une salle de conférence, ou nos ateliers de formation pourront être tenus, un hangar pour le stockage des récoltes et ou pourront être installés des panneaux solaires, un centre de santé bientot en service. Il y' a déjà de l'eau grâce aux puits alimentant des bassins. L'idée est de faire du village le poumon économique de la région.
Dans le même ordre d'idée, le comité de gestion du village a décidé de mettre en place un système semblable aux tontines. Ce système servira après récoltes et paiement des paysans de financer individuellement les projets d'entreprises les plus pertinents pour la création d'emplois qui ménera à terme une autonomie de la zone. Nous soutenons cette initiative des populations qui s'inscrit dans notre logique de non-assistanat.
Dans toute la zone, nous avons noté la présence de plusieurs éoliennes, fonctionnant parfaitement grâce à la proximité de la mer. Le bétail permet d'obtenir du fumier, mais aussi une force de travail (traction). Cette agriculture encore assez traditionnelle n'utilise pas d'engrais chimique.
Les puits sur le site ont 30m de profondeur et 9m d'eau. Ils donnent lieu à deux bassins situés à proximité de la résidence. Le système est drainé par un âne qui tire sur la corde et approvisionne ainsi les bassins en eau. Grâce au projet, ce sont les éoliennes qui approvisionneront ces bassins.
Un fil barbelé est posé sur 100m2 pour l'élevage du bétail. Il y'a également un jardin ou fleurissent des piments verts.
Les travaux d'agrandissement du Centre de santé incluent des toilettes, bureaux, un accueil, des salles de soin et une maternité. Les travaux touchent bientôt à leur fin. Pour cause de travaux, la pharmacie est fermée. Sur le mur de la pharmacie, on peut voir un dessin de sensibilisation pour éduquer au danger de la vente des médicaments de rue. L'image incite à se rendre en pharmacie pour se soigner. Le comité de gestion du village estime que c'est un bon moyen visuel de faire passer un message. Pour les ateliers de formation, il préconise également des pièces de théâtre.
Situation: il n'y a pas d'habitants dans le village (ou les zones qui nous sont affectées). Dans cette partie, il y'a le centre de santé, l'ancien centre et sa pharmacie, la salle de conférence, une habitation maire contenant un hangar, des puits (installations forages et bassins), du bétail et deux hommes chargés de l'entretien. Nous souhaitons installer des panneaux solaires dans l'habitation maire qui servira de hangar pour une bonne conservation des stocks. Comme nous l'avons dit plus haut, Darou Rahma est entouré d'une vingtaine de villages ne bénéficiant d'aucune infrastructures. Le site serait la zone de travail pour les populations paysannes avec un établissement pour les ateliers et un autre pour les soins. Il ne faut pas négliger le travail que feront ces populations. Pour une agriculture bio, elles privilégient le fumier des animaux, le défrichage sans brûlure de masse et des semences de premier choix. La température moyenne au milieu de la journée avoisinne 32degrés. Le comité de gestion a voulu diviser le travail comme suit: les hommes constitueront la main d'oeuvre pour les infrastructures, tandis que les femmes seront chargés de l'agriculture aidées ponctuellement par les hommes pour les gros travaux. Dans la région, les femmes ont un rôle majeur dans le foyer, et sa gestion. Voilà pourquoi les rôles sont divisés comme suit. Bien sûr pour ce type de questions, nous pensons qu'il appartient au comité de prendre ces décisions.
vendredi 4 janvier 2008
Dakar, escale avant Darou Rahma
L'objectif de cette visite est de se familiariser avec le site, prendre des photos pour les éventuels bailleurs de fonds, rencontrer les populations et les sensibiliser, réévaluer le potentiel du site pour les cultures sélectionnées.
Sur les conseils d'experts du marché européen, les agriculteurs avaient choisi pour la vente à l'exportation de leurs produits, de privilégier la culture de tomates cerises, de papayes et de mangues. Après visite nous pourrons reconfirmer ou non ce choix. Le reste des cultures englobe l'ensemble des produits du panier de la ménagère et sera destiné à la population locale et nationale.
De plus amples informations dès notre retour...
jeudi 15 novembre 2007
Travaux
Néanmoins des puits supplémentaires devront être creusés afin de pouvoir irriguer toutes les terres disponibles.
En ce qui concerne les installations solaires, nous avons eu également des contacts avec des sociétés locales. Aucune décision n'a été prise pour l'instant, l'association se réservant le droit de choisir la solution la plus appropriée financièrement une fois que les fonds seront réunis.
mercredi 14 novembre 2007
Personnes et structures travaillant sur le projet
- Le responsable de projet et son adjoint
- L'architecte, chargé de la supervision des travaux
- Notre bureau de liaison à Genève www.creationspourlapaix.com
- L' association partenaire sur le terrain
- Plusieurs experts-conseils
- Un ingénieur agronome
- Un expert en écologie globale et développement soutenable
- Un expert en sécurité alimentaire de l' OMS
- Un institut de recherche sur les questions de développement durable
- Un centre technique de coopération agricole
- Les sociétés locales chargées de l'exécution des travaux
- Logistique/Transport
- Un organisme de contrôle externe
Partenaires de l' association:
- La ville de Genève
- La loterie romande
- Le club suisse de la presse
- Manor
Phases du projet
- L'identification: Durant cette phase (qui a déjà débuté en partie), la concertation avec les populations sera primordiale, il s'agira de retenir les objections et questionnements de celles-ci. Nous voulons les prendre en compte pour une meilleure efficacité. Nous effectuerons des formations et des réunions dont les procés-verbaux seront mis en ligne. Ajouté à celà, il y a bien sûr la préparation avec les consultants et les experts. Nous anaylserons avec plus de minutie les acteurs et le cadre institutionnel. L'étude de faisabilité du projet a été positive.
- La réalisation: Elle se fera avec des équipes sur place supervisées par notre architecte ainsi que le responsable de projet. La prise en compte voire l'anticipation des risques sera l'une de nos priorités.
- L'évaluation: Nous nous intéresserons à l'entourage, voir comment le projet évolue et quel est son influence sur les acteurs. Si les objectifs sont atteints, à la fin du projet, les récoltes doivent être satisfaisantes de telle sorte à garantir une auto suffisance alimentaire du village et la vente des produits bio sur le marché national et européen.
Nous avons évalué ce projet selon quatre critères:
- Pertinence: ce projet répond réellement aux besoins d'une population dont l'engagement est sans conteste.
- Efficacité: les installations de base déjà existentes sur place nous permettent de compter sur l'efficacité de celles que nous voulons ajouter en complément.
- Viabilité: nous pouvons affirmer au regard des projets-pilotes déjà réalisés dans la zone que ce projet est viable.
- Efficience: ce critère nous a conduit a redirigé notre choix de départ vers une énergie plus rentable ( investissements/résultats) et donc plus efficiente.
Description du projet
C'est un village de 1500 habitants situé au Sénégal à 50 km de la ville de Saint-Louis ( classée patrimoine de l'humanité). Darou Rahma est dans une zone aride et sèche. Depuis quelques années maintenant le manque d'eau est devenu le problème majeur. Cela empêche les populations d'exercer leur activité principale, seule source de leurs revenus, c'est-à-dire l'agriculture. Les conséquences de cette situation sont un exode massif des jeunes vers la capitale, Dakar, dont le nombre d'habitants à quadruplé ces trente dernières années. Les populations rurales incapable de pratiquer leur activité agricole tentent de trouver d'autres moyens de subsistance vers la capitale, voire même à travers une immigration clandestine vers l' Europe, les Etats-unis, l'Asie....avec l'illusion que les conditions de vie seront meilleures là bas et qu'ils pourront en plus aider financièrement les membres de leur famille restés au village.
Actuellement, les habitants de Darou Rakhma ne peuvent pratiquer leur activité que deux à trois mois sur douze. Le reste de l'année, il n'y a pas de réelle activité économique dans ce village essentiellement paysan, hors mis le séchage de poisson pratiqué par les femmes du village mais à une échelle beaucoup trop faible pour être véritablement rentable d'un point de vue économique.
Notre objectif est d'étendre l'agriculture de trois à six mois grâce à des énergies renouvelables. Cela nous permettra de stimuler l'activité économique pour maintenir les populations dans les campagnes. Nous parlons bien sûr de stimulation car ces populations ont déjà un métier.
Des projets-pilotes réalisés dans la région ont démontré l'efficacité de systèmes éoliens ou encore solaire. De plus, l'agriculture irriguée pratiquée depuis plusieurs années dans la vallée du Fleuve Sénégal a fait ses preuves.
Nous voulons parallèlement aux installations qui se feront, mener des formations tout au long du projet. Nous avons réussi à réunir un ensemble d'experts qui se rendront sur place pour partager leur connaissances mais aussi recueillir celles des habitants. Nous insistons sur un processus de concertation et d'information dans lequel les populations seront les principaux acteurs. La réponse aux besoins se fera de manière plus efficace dans cet esprit.
Enfin, la dernière phase du projet consiste à inscrire les populations dans une dynamique de vente sur un marché économique mondial. Les habitants de Darou Rakhma ont été les premiers à nous manifester leur désir d'avoir une activité économique stable et rentable. Pour ce faire, le commerce équitable nous semble être une bonne alternative et nous souhaitons aider les habitants de telle sorte qu'a l'issue du projet ils soient acceptés pour toutes les certifications leur permettant de bénéficier du label bio.
Durée du projet: 2 ans